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CFDT THALES AVS Bordeaux Merignac
3 mars 2015

Thales Avionics CCE du 3 mars 2015 La direction annonce la fermeture du site de Vélizy 500 salariés. STRADA

Aujourd'hui la direction de Thales Avionics a présenté aux élus du CCE le plan STRADA qui prévoit la fermeture du site de Vélizy et de la RetD de Vendôme.

Ce projet de fermer le site de TAV de la région Parisienne est dans les cartons depuis fort longtemps (doc sur photocopieuse en 2006). Depuis 2009 la direction a vidé le site parisien de sa production en la transférant à Vendôme et en la délocalisant vers Singapour. Aujourd'hui les postes de ReD et de support sont facilement transférables, par contre les compétences pointues vont sûrement en grande partie être perdues pour Thales Avionics. L'estimation habituelle sur ce genre d'opération de transfert d'activité de la région Parisienne vers la province donne un taux de 30% de salaries qui suivent le transfert.

Ce risque, de perte de compétences, le prend en espérant que la durée du projet 2015 2016 2017 permettra de gérer le passage des compétences. La direction se trompe car les meilleurs d'entre eux vont être approchés par la concurrence et partiront donc les premiers. Ils ne seront pas enclin à jouer le jeu pour une boîte qui les laisse tomber.

Cette situation est d'autant préoccupante que nous sommes en sous-charge de ReD et que nous sommes en compétition sur des affaires civiles que nous devons absolument gagner.

Pour la direction, strada veut dire Stratégie developpement de Avionics, pour les salariés c'est plutôt

                  STRATEGIE de DESTRUCTION de l'AVENIR

La plus grande partie des activités de Vélizy seront envoyée vers l'établissement Thales Avionics de la région Bordelaise.

Pour la RetD de Vendôme elle sera éclatée entre Bordeaux et Valence.

Les salariés du site de TAV Vélizy sont venus envahir le CCE pour exprimer leur incompréhension de cette décision venant impacter 500 familles de la région Parisienne. La direction n'a pas pris en compte la douleur exprimée des salariés, mais à fait des réponses techniques sur les affaire sur la compétitivité .....

La direction n'a pas du tout présenté un volet économique du projet, simplement un chiffre sort du chapeau en affirmant que la compétitivité va s'améliorer de 7 à 9% du fait du rapprochement des équipes de RetD à Air Innov.

Il est vrai qu'au moins 150 postes sur 410 vont être supprimés au passage par le non remplacement des départs en retraite et des mesures pour faire des pré-retraites. Effectivement le gain est sûrement ici.

La direction est incapable de définir un planning des transferts et propose que les salariés décident seuls de choisir une date de départ vers leur site cible. Belle innovation, pour créer encore plus de confusion.

Comme d'habitude le directeur qui a annoncé le sale coup pour les salariés (Michel MATHIEU) en fin d'année 2014, laisse le sale boulot à son successeur ( Gil MICHIELIN) qui pourra toujours dire qu'il ne peut plus rien faire pour revenir en arrière. Mais en fait ils sont tous complices et des bons mercenaires au service du groupe THALES qui dirige tout de là-haut. A ce niveau pas d'innovation ....

Devant ce dossier creux les élus du CCE ont désigné le cabinet Syndex pour essayer de décortiquer l'equation économique du projet et les riques sur les compétences critiques pour nos calculateurs.

La consultation est envisagée en juin par la direction, les élus du CCE verront, en fonction de la compréhension du dossier et des mesures d'accompagnement qui seront mises en place,  si cette date est compatible.

 

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